La boucle de Quilotoa

Pour notre premier treck du voyage nous avons choisi de parcourir la boucle de Quilotoa. Un treck facile où la tente n’ai pas nécessaire car à chaque étape se trouve un hotel cosi pour 15$ la nuit avec dînner et petit dej’ copieux inclus. De plus il n’est pas obligatoire de contracter un guide, ceux qui est trés rare en Equateur où tout les moyens de faire de l’argent sont bon, particulièrement avec les Gringos. Nous sommes donc arrivés à Lacatunga pour laisser nos gros sacs dans un hostel et prendre uniquement le stricte nécessaire pour notre marche. Nous avons décider de faire le treck de Sigchos à Tigua en 5 jours. Le plus commun est de partir de la laguna de Quilotoa et de descendre à Isinvili ou Sigchos, nous avons préféré monter pour s’habituer tranquilement à l’altitude, car la laguna est tout de même à 4100m.

Premier jour : De Sighos à Isinvili

Nous avons pris un bus jusqu’à Sigchos et avons entammé notre premier étape du treck. Comme vous le savez peut-être, en Amérique du Sud, l’art de la cartographie est peu pratiqué, voire inexistant. Le seul support que nous avions pour nous orienter fut les indications douteuses et la trés mauvaise carte photocopiée à maintes reprises gracieusement distribuées par notre hotel à Lacatunga. Si ces informations ne furent pas d’une trés grande aide pour trouver notre route, elles nous ont permis de nous poiler un peu sur le chemin, la première indications étant : “La ville est entourée par des montagnes sur trois côtés, dirigez-vous à l’angle droit de la ville”. Le reste des explications n’était pas beaucoup plus convaincantes. Nous avons donc décider de suivre notre boussole et notre instinct. Cela nous a plutôt réussi tout le long du treck. Après quatre heures de marche, nous sommes arrivés à Isinvili, un petit pueblo où se trouve le trés confortable hostal Taita Cristobal. Un poële, des couvertures, du thé à volonté et une super vue sur la cordillère sont à disposition des clients.

Deuxième jour : De Isinvili à Chugchilan (via Guantualo)

Après une bonne nuit de sommeil, nous sommes partis aux aurores pour notre seconde étapes du treck en route pour Chugchilan. Nous avons traversé des ponts scabreux, rencontré nos premiers lamas du voyage, rencontré des écoliers quechua à Guantualo et surtout nous avons beaucoup grimpé. Arrivés à destination, nous avons choisi de rester dans un hostal de backpacker pour partager nos impressions avec d’autres voyageurs. Nous avons sympathisé avec un couple de rangers quebecois et une famille française. J’ai aidé la famille à réserver une balade à cheval grace à mes talents d’interprète. En échange de cette traduction, nous avons récupéré de nouvelles indications plus complètes que celles fournis à Lacatunga.

Troisième jour : De Chugchilan à Quilotoa (via Guayama)

Le troisième jour nous sommes partis pour Quilotoa avec nos nouvelles directions en poche. Bien que mieux décrites, elles ne furent guère plus concluantes que les premières. Nous avons préféré continuer avec la boussole. Un chien sympa mais peureux nous a suivi depuis Chugchilan. Un autre chien est venu vers nous à Guayama. Il était beaucoup moins amicale. Notre premier compagnon a pris peur et c’est caché derrière moi. Offensé, le deuxième chien m’a mordu le mollet. Rien de grave, ayant suivi tous les conseils du médecin, nous sommes vacciné contre la rage. De plus la blessure n’etait que trés superficiellement ouverte, mais j’ai eu un impressionnant hématome à montrer durant deux semaines. Le reste de la balade fut plus calme. Nous sommes arrivés à la lagune avant les autres et les nuages. Juste après nous, sont arrivés le couple de rangers rencontrés la veille. Nous avons décidé d’explorer la bordure de la lagune ensemble. Nous avancions tranquilement mais surement avant de se faire pigeonner par un campesino. Presque arrivé à notre but, un villageois a proposé de nous accompagner. Quatre naïfs que nous sommes, nous pensions qu’il étaient juste extrênement serviable et aimable. Il voulait évidemment de l’argent. Après une dure négociation quelques dollars et quelque pommes ont suffit à nous libéré de notre extorqueur. Nous avons appris notre leçon : non seulement on s’est fait avoir comme des bleus mais il nous a aussi emmenés en sens inverse et nous avons pas eu le plaisir de finir notre exploration. Arrivés a Quilotoa, nous avons trouvés un hostal avec poële à bois dans les chambres et couverture en plume d’oie pour rattrapper cette mésaventure.

Quatrième jour : Tour du lac

Au début nous voulions nous rendre à pied à Tigua. Mais l’office de tourisme étant incapable de donner des explications claires et le ciel étant nuageux, nous avons préféré faire le tour de la lagune car qui peut se perdre autour d’un lac. Croyez-le ou non, nous avons réussi à accomplir cet exploit. Une heure après avoir commencé notre balade un épais brouillard c’est abbatu sur nous. La lagune a disparu et nous avons perdu le chemin. Après plusieurs discussion, voire dispute, sur quelles directions nous devrions suivre, nous avons décider avec Paul de revenir sur nos pas. Sans comprendre comment nous avons retrouver notre chemin et nous avons pu finir notre tour sans voire une seule fois la lagune. A la fin de notre excursion, il s’est mis à pleuvoir et je me suis refroidi au point d’être proche d’une crise d’hypotermie. Paul m’a forcé à continuer malgré ma mauvaise humeur et mon manque de motivation. Grace aux effort de Paul, nous sommes arrivé à temps pour prendre le dernier bus à Zumbahua.

Ciquième jour : Zumbahua et Tigua

Arrivés à Zumbahua nous avons trouvé un hotel cosi avec radiateur. J’ai mis un peu de temps à me réchauffer et je suis tomber malade. Après une longue nuit de repos, nous avons visité le marché et nous sommes partis à Tigua voir les peintres régionaux.

Malgré les dernières péripéties du treck, nous ne regrettons pas cette marche au milieu de la cordillière équtorienne et surtout avons adorer le système d’hotel entre chaque village qui nous a permis d’avoir des sacs légers et des nuits chaudes et confortables.