La Sierra del Norte

Depuis la ferme de Don Adrian, nous avons filé tout droit à notre second volontariat dans une ferme de café dans la vallée d’Intag. Nos deux semaines d’isolement et de nouriture 100 pourcent équatorienne, nous ont donné une envie irrépressible de consommer et de manger tout sauf du riz. Nous avons profité de notre nuit de transition à Otavalo pour dévorer toute la nouriture et boissons occidentales que nous pouvions trouver : pizza, burger, tex-mex et bière. Paul a également expérimenté sa première coupe en amérique du sud, ce qui fut presque un succès avant que le coiffeur s’attaque à sa barbe (je vous laisse vous reférer aux photos pour juger vous même).

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Requinquer pour de nouvelles aventures, nous avons rejoint le lendemain la ferme de Laura Magic tout prêt du village d’Apuela. Nous avons été un peu surpris quand nous avons vu nos commodités: une maison en terre battue inhabitée depuis quatre mois, littéralement un trou en guise de toilette et une douche sans rideau ni murs, ouverte aux vus de tout le monde. Etant hébergé par une canadienne, nous esperions un peu plus de confort ou tout du moins un peu plus de propreté. Le paysage environant étant trés beau nous avons décidé de laisser une chance à cette ferme et de ne pas repartir tout de suite.

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Le premier jour de travail, nous avons vite constaté que nous étions hors saisons et que nous allions trés peu travailler le café durant notre séjour dans la sierra du nord. Nous avons continué à perfectionner notre coup de machette et nous avons beaucoup désherbé, une activité sans fin dans un pays où tout pousse aussi vite. En cotoyant Laura, la propriétaire canadienne de la ferme, et la famille équatorienne qui travaille pour elle, nous avons pu comprendre la dure tâche que représente la culture du café surtout dans une région où tout les terrains sont en pente et que hélas, même en cas de commerce équitable, les équatoriens sont trés mal payés (environs 10 dollars la journées de 8 heures minimum).

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Nous avons passé tout notre temps libre à découvrir la campagne environante et à sans mettre plein la vue.

Puis nous avons continué notre route afin d’explorer plus profondement la sierra du nord. Le samedi, la ville d’Otavalo se transforme en marché géant: la foire aux bêtes, le marché artisanales et biensûr le marché de nouritures envahissent la ville. J’ai remplacé mon porte-feuille moisi, nous avons acquis une couverture en laine d’Alpaca (trés prisé dans la cordillère, suposemment trés chaude, ne gratte pas et ne retrecit pas au lavage), et plein de pochettes pour améliorer notre super packaging. Paul a craqué pour un petit instrument typique des Andes : le charango. Nous avons visité l’atelier d’un luthier que nous avions rencontré sur le marché et Paul c’est offert son instrument. Il travaille dur depuis six mois pour apprendre à jouer. On espère qu’il joue assez bien d’ici quelques mois pour fincancer la fin de notre voyage.

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Paul a aussi fait sa BA du mois en courant 10 Km pour les enfants d’Otavalo. Sans entrainement, les courbatures du lendemain furent rudes mais nous avons continuer à explorer la nature alentours et mon dieu que c’est beau. Lagune, cascade, volcans sont le quotidien des personnes qui vivent ou visitent la Sierra.

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1 Comment

  1. Pascale says: Reply

    Quel bonheur de vous lire et ds vous suivre C’est un beau travail votre blog. Bisous tout plein. Mounette

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